1987
Pas d’élitisme. Un art qui s’adresse à tout le monde. Des couleurs vives, toniques. Un graphisme schématique. Des formes qui s’entrechoquent et rappellent des planches de bande dessinée. L’art du jeune français François Boisrond, qu’on rangeait dans le mouvement de la figuration libre apparu dans les années 1980, pourrait être décrit comme une traduction visuelle du free jazz. Un style visuel qui s’inscrit pleinement dans la ligne néo-pop que Pierre Keller a commencé à tracer pour représenter le Festival dans les rues. Des visages noirs ou blancs, des instruments en couleurs primaires et de multiples signes tracés dans la hâte composent cette affiche dynamique et pleine de gaieté.